Afrique de l'Ouest : 5 chansons hommage à Gorée

19 Jun 2017 - 09:03

Gorée est une île se trouvant au Sénégal dans la région de Dakar. Sur cette île s’est déroulé un des feuilletons les plus tragiques et sans doute le plus abominable de l’histoire de l’humanité : la traite négrière. On y trouve une maison d’esclaves qui rappelle le triste commerce triangulaire, qui pendant 400 ans a vu être déportés des enfants de l’Afrique vers les plantations américaines. Aujourd’hui, l’Afrique s'en souvient encore et ses artistes participent à ce travail mémoriel.

Alpha Blondy a rendu hommage à Gorée.

« La chanson de Gorée » Pierre Akendengue

En 2006 l’artiste Pierre Akendengue aborde le sujet sensible de l’esclavage et dénonce non seulement la responsabilité de l’Occident qui planifia la traite, mais aussi l’implication de certains souverains africains. Ce dernier aspect étaIt rarement abordé.

« Gorée » Alpha Blondy

Dans l’album Dieu paru en 1994, la star ivoirienne du reggae chante Gorée. Chanté en wolof (une langue du Sénégal) et en dioula (une langue de la Côte d’Ivoire), Alpha Blondy rappelle avec émotion le triste épisode qu’a connu le continent noir avec l’esclavage.

Gorée » Daara J Family

Daara J Family est un des groupes de rap et de hip-hop les plus connus au Sénégal. Leur album Xalima sorti en 1998, comporte un morceau intitulé « Gorée » qui rend hommage aux ancêtres. Dans cet album, on retrouve un interlude signé feu Joseph N’Diaye le célèbre conservateur de la maison des esclaves.

« Gorée » Youssou N’Dour

Figurant dans l’album Afrika Reek sorti en 2016, « Gorée » est une chanson–hommage à l’Île historique. Le chanteur sénégalais raconte comment hommes, enfants et femmes étaient séparés et comment ce moment fut douloureux. L’utilisation de l’harmonica donne au morceau une couleur remplie de grisaille.

« Gorée » Marcus Miller

Il visite Gorée en 2010 et en ressort fortement marqué. Il compose « Gorée ». Un morceau où il joue au saxophone une ballade à la fois poignante et rafraichissante. Le message du célèbre bassiste afro-américain était de dire : « plus jamais ça dans l’histoire de l’humanité ».