« Bê Afrika », Judico magnifie la Centrafrique
Le compositeur centrafricain Judico a fait paraître son nouveau single « Bê Afrika », le 6 octobre dernier.
Un peuple, un pays, une terre qui sourit nonobstant les affres des conflits qui ont marqué ces dernières décennies. Bê Afrika tant aimé ! Cette chanson, douce mélancolie, célèbre le pays de Boganda aux milles légendes. Un géant dormant...
C'est avec ces mots que Judico a introduit sa nouvelle oeuvre sur sa chaîne YouTube. « Bê Afrika » se propose comme un hymne pour la renaissance de sa nation tant aimée du coeur de l'Afrique.
L'auteur avait fredonné le morceau dans une vidéo live sur Facebook le 13 août dernier, à l'occasion de la fête de l'indépendance de la Centrafrique, promettant à ses followers la sortie prochaine du clip vidéo.
Sa nouvelle production est enfin parue, 7 mois après la sortie conjointe de ses trois singles « Sacra musica », « E yeke Lego ti Dunia » et « J'ai besoin de toi », qui avaient séduit les amoureux du chant choral à Bangui (Centrafrique).
Dans « Bê Afrika », le moténguéné (rythme dansant du sud-ouest centrafricain) est savamment asssocié au soukouss, dans un tout mélodieux et original.
Prêtre catholique, auteur, compositeur et interprète centrafricain de chants gospel, judico n'en finit pas de produire des oeuvres.
Formé par le religieux et musicien centrafricain Cyril Romuald Konguéndé, il crée en 2009 la Gospel Youth Association (GYA), avec pour objectif de partager sa passion musicale avec des plus jeunes.
Cette expérience lui permet de dénicher de nombreux talents, qu'il associe le plus souvent à ses créations. Dans « Bê Afrika » d'ailleurs, Paola et Edmée, deux jeunes membres de son association l'accompagnent.
Avec son groupe, Judico a sorti 8 albums de gospel entre 2009 et 2016 et a donné de nombreux spectacles live à travers la Centrafrique.
« Bê Afrika » a été réalisé par le groupe OAZ Entertainment, un studio de montage vidéo basé à Bangui.
Sur les réseaux sociaux, Facebook notamment, l'annonce de la sortie de l'oeuvre a été fortement saluée par les mélomanes centrafricains.
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