Top 10 des meilleurs titres de Daara J Family

« Daara J »

Titre éponyme de l’album Daara J, ce morceau est un classique du rap sénégalais. Sorti chez Déclic en 1997, avec à la réalisation Mad Professor, (mix) Carlton Bubblers, « Daara J » est un vrai succès qui installe le groupe parmi les plus populaires du Sénégal. Quoi de mieux pour un groupe naissant, de faire du titre éponyme de son premier album, un hit ? L’album contient également le tube « Mbeggel », qui a fait danser toute une génération

« Loxo ca kaw »

Tiré de l’album Daara J, le titre « Loxo ca kaw » (les mains en l’air), en wolof, est un autre titre très apprécié du groupe. Son refrain accrocheur et ses solos sur lesquels les trois membres du groupe, chacun avec son style propre, s’exécute brillamment, en fait, outre le titre « Daara J », un des tubes de ce premier album.

« Borom Bi »

Inclus dans l’album Xalima, (la plume) « Borom Bi », (Dieu) est certainement l’un des titres les plus inspirants jamais écrit sur le sujet. Ndongo et ses compagnons parviennent à retranscrire en 3 : 50 chrono, dans une composition dépouillée et exécutée presque en transe, l’intensité de leur foi. C’est tout juste, prodigieux.

« Ma vie »

Dans une interprétation solo magistrale, le chanteur du groupe Faada Fredy délivre ici une pépite, toujours dans l’album Xalima. « Ma vie » réalisé par Derek Demondo avec l'appui d'Habib Faye à la basse, démontre la dextérité vocale de Faada. Xalima propose une musique aboutie, qui transcende la sphère rap de l’époque.

« Identité »

« Identité », est assurément l’un des titres marquants de l’album Xalima. L’identité, on le verra par la suite, est un thème privilégié pour Daara J. Amené par le chant de Faada, le toast de Lord Alajiman, et le rap de Ndongo, « Identité » pose la question essentielle de l’identité de l’homme noir.

« Exodus »

13 titres composent l’album Boomerang sorti en 2003 chez Wrasse Records. Outre le titre éponyme chanté avec la malienne Rokia Traoré et n°1 sur les charts europèens durant plus de deux mois, Daara J signera l’entêtant « Exodus » qui évoque l’émigration. Le titre, toujours d’actualité, est plébiscité.

L'album a reçu les critiques élogieuses des plus grands magazines du monde et sera récompensé du prix Best African Act Award décerné par BBC Radio. 

Boomerang enregistre également une participation prestigieuse du rappeur franco-sénégalais, Disiz la Peste, sur le morceau « Paris-Dakar ».

« Baayi Yoon »

Le titre « Baayi Yoon » (se perdre - en français) est issu de l’album School of Life sorti en 2010 réalisé par Gordon cyrius et produit par Bois Sakré/Traffix. La radio RFI classe cet album dans les 10 meilleurs au monde.

Désormais composé de Ndongo et Faada, Daara J Family livre un album au registre varié à la musicalité achevée. Moderne sans pour autant céder au modernisme, School of Life recèle entre autres tubes, « Tomorrow », « Celebrate » et « Baayi Yoon ».

« Waccel Sa griff »

On peut dire que le duo Ndongo D / Faada Freddy a eu le nez creux en incluant dans le format local de l’album School of Life (produit par Bois Sakré /Traffix), les titres « Jangileen » et « Waccel Sa griff » (produit par Demolisha) qui a été un énorme hit. Le morceau qui mêle opportunément sonorités africaines et jamaïcaines, invite à la mesure et à l’humilité.

« Xeet »

« Xeet » (race) est issu de Foundation publié en 2016, c’est le dernier album en date du groupe. Adepte d’une musique de fusion, Daara J Family, utilise celle-ci d’abord pour sensibiliser et éveiller les consciences. « Xeet » vient ainsi toucher un problème social réel, dans les sociétés africaines, celui des castes, qui veut qu’une famille dite noble ne donne pas la main de sa fille à un griot. Ce phénomène toujours présent engendre parfois de véritables tragédies.

« African Mousso »

Extrait de Foundation, « African Mousso »(réalisé par Hakim/Sunland) est un titre pop/soul très dansant, qui rend hommage à la femme africaine. Poussé par une vidéo colorée et joyeuse, le titre a bien fait bougé tout Dakar. « African Mousso » démontre aussi que Daara J occupe une place de choix sur la scène locale ; il parvient avec des sonorités parfois loin du rap, à séduire aussi bien le grand public que le public rap, chose pas toujours aisée au Sénégal.