Gabon : Olivier Laouchez de Trace TV inspire les étudiants de l'AMI

C'est à un public réceptif qu'Olivier Laouchez, parrain de la 1ère promotion du master média management & music business de l'AMI, a partagé sa riche expérience professionnelle à Libreville. 

Devant lui, des étudiants en communication, gestion, droit, journalisme et finance, mais aussi des artistes comme Charly Tchatch, Tiss Warren Jazz, Saydric London ou encore Kevin Mintsa Mebaley, tous désireux de se faire un nom dans l'industrie mondiale de la musique.

Le patron de média français a pour l'occasion, refait l'historique de son parcours. Pour lui, tout a commencé en 1993 dans sa Martinique natale, quand il décide de lancer une première chaîne de télévision privée, Antilles Télévision.

Il se fait alors connaître et 5 ans plus tard (1998), il rejoint Paris, au coeur de la France métropolitaine, pour diriger le Label Secteur A, consacré aux musiques urbaines françaises. Il y côtoie des chanteurs comme Doc Gyneco, Passi, Stomy Bugsy ou encore Arsenic. 

Cette nouvelle expérience quoique passionnante, lui permet de réaliser à son grand dam, combien il est difficile pour les musiques africaines d'être diffusées sur les chaînes nationales françaises ; il pense alors à mettre sur pied un média qui leur soit entièrement consacré, le groupe Trace.

En dépit des nombreuses entraves rencontrées, il réussit à réunir des partenaires financiers en 2002, mais aussi le magazine américain Trace et la chaine de télévision MCM Africa autour de son projet.

Lancé en avril 2003, le groupe Trace réunit à ce jour, 24 chaînes de télévision, radios et opérateurs de téléphonie mobile.

Olivier Laouchez  et son équipe veulent aller encore plus loin ; il se sont récemment lancés dans le projet de création d'une fondation à vocation éducative, qui portera le programme Trace Academy.

Au public conquis de sa masterclass, Olivier Laouchez aura également rappelé une chose importante, être réaliste. À ce propos, le directeur du groupe Trace a sorti :

Avoir une bonne idée c’est bien, mais cette idée doit trouver son marché pour exister. Le marché africain est difficile, il ne faut pas copier ce qui a été fait ailleurs, il faut inventer en tenant compte des propres spécificités de l’Afrique.

C'est autour d'un cocktail que s'est achevée la rencontre, qui dans les coeurs de nombreux participants, aura nourri de grands rêves.