
Ken Gohan, un retour en fanfare sur la scène musicale ivoirienne
Artiste pluridisciplinaire, Ken Gohan s’est imposé au fil des années comme l’une des voix singulières de la scène urbaine ivoirienne. Entre afropop et direction artistique, il façonne un univers reconnaissable, nourri autant par la musique que par l’image.
- Ken Gohan
Membre du collectif 25H30 à ses débuts, il se fait remarquer avec des titres marquants, dont « Slow Motion » en collaboration avec Aura Corp et Shado Chris, avant de confirmer sa trajectoire solo avec « Daniel & Jack » en 2020.
L’année 2022 marque un tournant : Ken Gohan se révèle à un public plus large grâce à la série La Dernière Voix, produite par la chaîne A+ et Universal Music Afrique. Il y incarne le personnage de Rastiger aux côtés de figures de la scène afro-urbaine telles que Serge Beynaud, Suspect 95, Vegedream, Lynshaa ou encore DJ Mix. Vainqueur de la compétition, il enchaîne avec une série de titres fédérateurs, parmi lesquels « Courage », « Ma Natacha » et « Le Grand Artiste », qui installent son nom au-delà du seul cercle hip-hop.
Après une pause volontaire en 2023, Ken Gohan signe son retour avec « Nguess Bon Sens », un morceau aux accents de déclaration d’amour, dont le titre fait référence à une figure légendaire de la musique ivoirienne. Le public répond présent : le visuel du titre cumule déjà plus de 700 000 vues sur l’ensemble des plateformes, témoignant d’une curiosité intacte et d’une attente réelle autour de ce comeback.
Ce retour s’accompagne d’une écriture plus précise et d’une direction artistique affirmée sous le label Maanifest Records. Ken Gohan y réaffirme ses forces : une approche mélodique efficace, un sens de la narration et une identité visuelle qui accompagne et prolonge le propos musical. L’ensemble dessine la perspective d’un nouveau chapitre, potentiellement structuré autour d’un projet plus large.
Pour (re)découvrir l’artiste, on retiendra quelques titres repères : « Slow Motion » (avec Aura Corp & Shado Chris), « Daniel & Jack », « Courage », « Ma Natacha » et « Le Grand Artiste ». Autant de morceaux qui permettent de mesurer l’évolution de Ken Gohan, des expérimentations de ses débuts à la maturité assumée de « Nguess Bon Sens ».
Related articles









Comments
Log in or register to post comments