DJ Arafat, l’Etoile éternelle du coupé-décalé

Son ascension débute en 2003 avec “Hommage à Jonathan”, un titre poignant dédié à un ami disparu, qui propulse sa carrière. Avec plus de 11 albums à son actif, DJ Arafat navigue, compose, arrange, et fait vibrer son public. Il va donc hisser le coupé‑décalé au rang de phénomène international, notamment grâce à ses tournées en France.

Cependant, malgré un essoufflement du coupé‑décalé son héritage perdure. En 2024, une marche blanche réunissant ses fidèles, les “chinois”, et sa mère la chanteuse Tina Glamour a souligné, cinq ans après, l’indélébile empreinte qu’il laisse sur la musique ivoirienne.

Voici 5 chansons qui ont marqué sa carrière : 

Hommage à Jonathan (2003)
Chanson initiatrice de sa carrière — un vibrant hommage à un artiste disparu — et l’une des pierres angulaires de son parcours.

Djessimidjeka (2010, album Gladiator)
Un titre fort où Arafat affronte ses adversaires, affirmant avoir survécu à des adversités — incluant un grave accident en 2009.

Kpankaka (2012)
Son retour en force avec l’album éponyme et le double trophée aux Kora Awards 2012 témoignant de son leadership artistique.

Gbobolor (2015)
Clip explosif et viral sur YouTube — rythme endiablé et énergie typique du coupé‑décalé.

Enfant béni (2017, extrait de Renaissance)
Un morceau profondément personnel, où il évoque son enfance difficile avec force et résilience.

Bonus – Moto Moto (2019)
Dernier single posthume, exprimant sa passion pour les motos. Ironiquement, ce titre prend une résonance particulière après sa disparition tragique.

Conclusion

DJ Arafat n’a pas juste chanté la vie : il l’a incarnée. Avec une créativité fiévreuse et une volonté implacable, il a transcendé les frontières et inspiré générations et genre — un artiste désormais empli dans le patrimoine ivoirien.