Cameroun : Liza T n’est plus
L’interprète d’« Associé » et de « Nostalgie » est décédé le 20 juin à Douala (Cameroun) des suites d'une longue maladie.
- Liza T (album cover). Photo: DR
La chanteuse camerounaise de makossa est morte à son domicile dans un quartier de Douala au Cameroun.
La musicienne avait disparue de la scène. Vulnérable, elle apparaît dans une émission de télévision pour demander de l’aide. Elle souffrait « visiblement d'un goitre et de dépression nerveuse », commente Adeline Antagana, journaliste à Cameroon-Info, un site web d’informations générales.
Son appel à l’aide a été entendu, puisque le footballeur Samuel Et’oo avait payé sa prise en charge dans un centre hospitalier de Yaoundé, la capitale camerounaise.
« C’est Eto’o qui m’a sorti de là pour aller me donner plus de vigueur, plus de force au CHU (au centre hospitalier) », avait-elle reconnu.
Sur les réseaux sociaux, les réactions à l’annonce de son décès n’ont pas tardé. Indignation pour certains, regrets pour les autres.
D’autres vont même accuser le gouvernement camerounais pour n’avoir pas assisté la chanteuse pendant qu’elle était souffrante.
« Comment un monument de la musique camerounaise peut mourir à la maison (dans un domicile), avec tout l'honneur qu'elle a donné au pays et que le gouvernement n’a pas pris soin d’elle ? S’indigne un certain Thierry Njankeu.
En Afrique, certains musiciens vivent dans la précarité. Ils gagnent de l’argent que quand ils sortent un album mais les droits d’auteur ne leur sont pas toujours reversés.
Le cas de Liza T doit interpeller les autorités des pays africains ainsi que toute l’industrie musicale afin d’assurer les meilleurs conditions de vie aux artistes.
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