Angela Ndambuki souligne le rôle croissant de l’Afrique subsaharienne dans l’économie musicale mondiale à la France Music Week
Angela Ndambuki, directrice régionale pour l’Afrique subsaharienne de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), a mis en lumière l’influence croissante de la région dans l’économie musicale mondiale à l’occasion du tout premier sommet de la France Music Week, tenu dans le prestigieux Palais Garnier Opéra à Paris.
- Angela Ndambuki, directrice régionale pour l’Afrique subsaharienne de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI)
Ce sommet a réuni les grands décideurs de l’industrie musicale mondiale pour échanger sur les tendances régionales et les stratégies de croissance. Placé sous le thème « Différents marchés, différentes dynamiques : adapter les stratégies de croissance », l’événement a rassemblé des leaders du secteur autour de discussions sur l’évolution des marchés musicaux internationaux. Angela Ndambuki a notamment pris part à un panel aux côtés de Victoria Oakley (née Dean), directrice générale de l’IFPI, et de Marie-Anne Robert, directrice générale de Sony Music France.
En ouverture du sommet, le président français Emmanuel Macron a souligné l’importance de cette rencontre dans la célébration de la diversité musicale mondiale. Il a annoncé que le lancement de la France Music Week visait à mettre en valeur le dynamisme du secteur musical à l’échelle internationale, tout en réaffirmant l’engagement de la France à soutenir cette industrie.
« Nous avons décidé de lancer la Music Week pour célébrer la vitalité de l’industrie musicale et la richesse des cultures musicales du monde entier », a déclaré Emmanuel Macron. « La France apportera un soutien financier à la scène musicale afin qu’elle puisse atteindre le même niveau de reconnaissance et de succès que le cinéma. »
Dans son discours principal, Angela Ndambuki a mis en avant la croissance de l’industrie musicale en Afrique subsaharienne, en soulignant le rôle de marchés phares comme l’Afrique du Sud et le Nigeria, tout en évoquant le potentiel grandissant de pays comme le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
« L’Afrique subsaharienne ne fait pas que s’élever, elle évolue », a-t-elle déclaré. « Nous assistons à une innovation remarquable dans la manière dont la musique est découverte, diffusée et consommée, en particulier via les plateformes mobiles. Les jeunes publics férus de technologie façonnent désormais les tendances mondiales. Pour entrer véritablement en connexion avec eux, les acteurs internationaux doivent investir dans des partenariats locaux fondés sur la collaboration et la compréhension culturelle. »
Elle a également insisté sur l’importance des stratégies guidées par les données, des modèles de distribution axés sur le mobile, et de l’engagement local authentique, soulignant l’impact majeur de la jeunesse africaine sur les modes de consommation musicale à l’échelle mondiale.
Parmi les autres personnalités de haut niveau présentes figurait Robert Kyncl, PDG de Warner Music Group, illustrant encore davantage l’importance internationale de l’événement. À l’issue du sommet, Angela Ndambuki a rejoint d’autres dirigeants de l’industrie pour assister au concert Cowboy Carter de Beyoncé à Paris, un spectacle salué pour sa production exceptionnelle et marqué par l’apparition surprise de Miley Cyrus.
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