Aurélien Tchouaméni, Jules Koundé, Mamby Diomandé : quand sport, culture et tech misent sur MNGRS.AI
Et si la prochaine révolution de l’industrie musicale n’était pas un genre, mais une IA générative ? La plateforme MNGRS.AI vient de lever 1 M$ auprès d’investisseurs.
La plateforme MNGRS.AI vient de lever 1 M$ auprès d’investisseurs
Fondée par Alexandre Deniot et Thomas Quenoil (tous deux ancien d’Universal Music et du MIDEM), la jeune pousse a séduit plusieurs investisseurs issus de milieux complémentaires : Aurélien Tchouaméni et Jules Koundé, figures du football européen, Mamby Diomandé, entrepreneur culturel africain et commissaire général du SIMA (Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone), mais aussi Olivier Bassil, co-fondateur de Crosscreators.
Selon Alexandre Deniot : « Nous croyons que la technologie doit accompagner la créativité, pas la remplacer. MNGRS.AI veut offrir à chaque artiste, quel que soit son marché, un accès équitable à des outils de pilotage de carrière. L’Afrique, avec son immense vivier de talents et sa jeunesse connectée, sera un axe stratégique de développement pour nous. ».
Dans un contexte où les technologies d’IA et de data science redéfinissent la création et la distribution de la musique, MNGRS.AI se positionne comme un chaînon essentiel entre artistes, managers et investisseurs. La plateforme promet de professionnaliser la gestion des carrières tout en facilitant l’accès à la donnée stratégique, notamment pour les artistes émergents d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.
L’investissement d'entrepreneurs africain comme Mamby Diomandé s’inscrit dans cette logique : celle d’un pont entre l’innovation technologique et le potentiel créatif africain. Figure montante de l’entrepreneuriat culturel, il voit dans ce projet une opportunité de doter les créateurs africains d’infrastructures numériques capables de renforcer la durabilité de leurs carrières.
« L’Afrique n’a jamais manqué de talents, mais d’outils pour en mesurer la valeur et en maximiser la portée. Investir dans MNGRS.AI, c’est contribuer à bâtir les fondations d’une industrie musicale africaine compétitive, où la data devient un levier de souveraineté et de performance », explique Mamby Diomandé.
Pourquoi est-ce stratégique pour l’Afrique ? Parce que l’écosystème compte un vaste réservoir de talents, mais manque encore d’outils de structuration à grande échelle. D’ici 2030, plus de 200 millions de créateurs indépendants chercheront à se professionnaliser ; or seuls quelques-uns auront accès à un management traditionnel. L’Afrique, justement : un marché en pleine mutation. Selon un rapport spécialisé, l’économie des créateurs en Afrique était estimée à 5,10 milliards de dollars en 2025 et pourrait atteindre 29,84 milliards de dollars d’ici 2032 (CoherentMI). L’accès à des méthodes, des métriques et un pilotage data-driven devient un levier d’attractivité pour les capitaux et un accélérateur d’export.
MNGRS.AI se positionne précisément sur ce chaînon manquant, avec déjà des utilisateurs en Europe, Amérique du Nord et Afrique et une volonté affichée d’inclusion des zones sous-desservies.
























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