Saint-Louis Jazz 2017: C'est bien parti !
Le festival de Jazz de Saint-Louis s’est ouvert lundi. Pendant une semaine, du 24 au 01 mai, le jazz va rythmer la vie de la vieille cité.
Dès les premières de la matinée, les festivaliers ont pris d’assaut la ville. Au bureau de l’organisation du festival, c’est le va et vient habituel : les équipes s’activent tant bien que mal et les journalistes récupèrent leur badge d’accès.
Cette année, plus que par le passé, il y aura beaucoup de choses à raconter. Rarement, festival aura réuni autant de sommités dans une même édition. Marcus Miller, Lucky Peterson, Monty Alexander, Stanley Clarke, Lokua Kanza vont se succéder sur la scène du mythique jazz festival.
N’oublions pas non plus le phénoménal bassiste sénégalais, Alune Wade et le fantastique guitariste Hervé Samb.
Une fois n’est pas coutume, le premier concert débuta à l’heure. Le doyen Golbert Diagne maitre de cérémonie, a indiqué au public que parmi les bonnes résolutions de l’organisation 2017 figurait celle de commencer à l’heure, même si certaines autorités n’étaient pas encore présentes.
« Le premier concert va débuter à l’heure indiquée. Les autorités et invités nous rejoindront » a vigoureusement soutenu ce visage emblématique de la ville de Saint-Louis.
Golbert Diagne fait aujourd’hui partie du patrimoine Saint-louisien: autant que le pont Faidherbe, le Tiébou Djeune (riz au poisson, plat emblématique du pays) ou Marie Madeleine Diallo (icône du théâtre national).
Sitôt dit, l’orchestre philharmonique de l’armée du Sénégal a ouvert la 25e édition. La musique des armées est une fierté sénégalaise. En un peu plus d’une heure, l'orchestre a révisité le patrimoine musical du pays et offert au public une performance digne des grands orchestres si bien que la cérémonie d’ouverture officielle du festival qui suivit le concert a paru être un coup de frein à la belle soirée qui s’annonçait.
Le président du festival qui s’inquiétait il y a peu du fait que les partenaires tardaient à venir, c’est vu rassuré par le geste du Chef de l’État. Ce dernier a octroyé à Saint-Louis jazz une enveloppe de 20 millions FCFA.
Après les discours, fallait compter sur le chanteur gambien Djaliba Kouyaté pour réchauffer le public engourdi, non pas par la cérémonie protocolaire, mais par le froid qui s’est invité à la fête. Il fait froid à Saint-Louis. L’artiste gambien à la musique tonitruante et super dansante ne se fit pas prier.
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