Maroc: Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde célèbre sa 26ᵉ edition du 19 au 21 juillet
Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde revient pour sa 26ᵉ édition, du 19 au 21 juin à Essaouira, avec une programmation riche qui confirme son statut incontournable dans le paysage culturel.
- Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde revient pour sa 26ᵉ édition, du 19 au 21 juin à Essaouira. (Photo) Festival Gnaoua et Musiques du Monde.
La scène « plage », cœur festif du festival, proposera une affiche alliant transmission et innovation. Le Maâlem de référence Mustapha Baqbou et son élève Najib Oubelkas ouvriront la voie à une transe collective, tandis que Mohamed Kouyou offrira une performance mêlant rigueur rituelle et ouverture musicale. Cette scène mettra également à l'honneur la relève gnaouie avec Driss Semlali, Mehdi Kardoudi, Yassine El Bour et Redouan El Kasri, représentants d’un nouveau souffle générationnel.
L’ouverture aux sonorités contemporaines sera marquée par la présence de Tiken Jah Fakoly, icône de l’afro-reggae et figure engagée, ainsi que par le groupe Fehd Benchemsi & The Lallas, qui fusionne les rythmes gnaoua avec le gospel et la pop. Le projet Leila, mélange de reggada, rock et poésie, et Ribab Fusion, groupe amazigh d’Agadir adepte du funk-blues-pop, viendront enrichir cette programmation éclectique.
Chaque soir, le Borj Bab Marrakech, bastion historique surplombant les remparts d’Essaouira, accueillera des concerts dans une atmosphère intimiste. Deux Maâlems traditionnels y seront à l’honneur : Hassan Boussou, fidèle du festival, et Abdelkader Amlil, engagé dans la préservation d’un art authentique.
Deux performances exceptionnelles viendront ponctuer cette édition : vendredi, le duo électro-oud DUOUD (Mehdi Haddab & Smadj) investira le site avec son univers mêlant traditions maghrébines, méditerranéennes et urbaines. Samedi, la formation pluridisciplinaire Nishtiman Project plongera le public dans la richesse musicale kurde, en tissant des liens entre traditions irakiennes, iraniennes et turques.
Un festival métissé, entre mémoire et ouverture
Avec plus de 350 artistes, dont une quarantaine de Maâlems venus de différents continents, et 54 concerts répartis sur plusieurs scènes (Moulay Hassan, plage, Borj, Dar Souiri, Bayt Dakira, zaouïas…), l’édition 2025 affirme son ambition de faire dialoguer l’héritage spirituel et l’expression artistique contemporaine. La tradition se prolonge également dans l’espace urbain avec des concerts de rue dans la médina.
Le Festival Gnaoua poursuit ainsi son cheminement : valoriser les voix du Sud, promouvoir le dialogue entre les cultures et offrir une fenêtre ouverte sur diverses traditions musicales, dans un esprit de partage universel.
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