Love matters, Jowee Omicil annonce un arc-en-ciel

Le mot éclectisme n’aura jamais été mieux utilisé que pour décrire la prochaine œuvre de Jowee Omicil.

Sonorités africaines, jamaïcaines, mélodies vénézuéliennes et martiniquaises, éclairs de funk, airs classiques de Mozart et de Bach, viennent s’enchevêtrer dans cette œuvre annoncée plus colorée que l’arc-en-ciel.

Love matters sera à l’instar de son auteur, marqué par des influences musicales multiples. 

Polyglotte et multi-instrumentiste, Jowee Omicil, fils d'émigrants haïtiens, a grandi à Montréal (Canada). Il s’y initie au saxophone dans une église où son père est ministre, avant d'intégrer le prestigieux Berklee College of Music de Boston (USA).

Mais c’est à New York, dans le pays de l’oncle Sam, qu’il lance vraiment sa carrière musicale. Il accompagne alors Roy Hargrove dans le groupe RH Factor.

Après des passages à Haïti et au Panama, il s'installe finalement à Paris (France) où il signe avec le label Jazz Village.

Mais c’est au studio La Buissonne près d'Avignon (France), qu’il enregistre son nouvel opus. L’établissement est réputé pour accueillir des artistes aux origines multiples. C’est donc au contact de musiciens africains, slaves et latino, que Jowee procède à sa fusion musicale qui nourrit déjà des curiosités, à 4 mois de sa sortie.

Toujours avide de découvertes, le musicien haïtien a exploré plusieurs univers qu’il promet de concilier dans son nouvel album de 13 titres, qui viendra après Let’s basH!, paru en 2015.

L’amour, le vrai, celui qui efface les tristes souvenirs du passé et qui redonne toute sa saveur au présent, c’est celui-là que joue Jowee dans Love matters, oeuvre instrumentale dont la sortie est prévue pour le 14 septembre prochain.

Pour la présentation de son œuvre, le musicien haïtien a prévu plusieurs concerts en France, mais aussi en Afrique, au Festival Anmoggar N Jazz d’Agadir (Maroc).