5 vidéos qui ont propulsé le duo congolais MPR

16 oct 2020 - 10:52

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Nouveau phénomène du rap congolais, le duo MPR composé de Yuma et de Zozo Machine, défraie la chronique en ce moment. En seulement une année, le groupe a su s’imposer dans l’univers musical congolais. La raison de leur succès ? Les chansons composées en lingala calquées sur les réalités locales. Des compositions qui interpellent et dénoncent parfois avec humour sur certaines dérives.

Music In Africa vous propose une sélection de 5 vidéos repérées entre mars 2019 et octobre 2020 qui ont propulsé cette jeune formation musicale.

Le duo congolais MPR. (Photo) : Facebook/MPR.

« Na Mesana »

C’est par ce titre que le grand public découvre le duo MPR. « Na Mesana » est une fusion de rumba et rap. Le morceau qui évoque une déception amoureuse est rythmé par des mélodies produites par la guitare rumba.

« Lobela ye Français »

En juin 2019, le groupe rend public le clip de « Lobela Ye Français ». La vidéo réalisée par Junior Nzalo met en lumière les barrières linguistiques qui peuvent être un obstacle à une relation amoureuse. De nos jours, pour courtiser une femme, il faudra s’exprimer dans la langue de Molière.

« Dollars »

Le titre célèbre l’argent et son influence. Le roi « Dollars » s’impose partout, le posséder vous donne le pouvoir d’acquérir tout ce qui contribue à rendre la vie meilleure. « Dollars » est la vidéo la plus suivie à ce jour de MPR, elle a dépassé le demi-million de vues depuis sa diffusion il y a 10 mois.

« Tika biso tovanda »

Les deux artistes considèrent que la pauvreté est un état d’esprit. On peut mieux vivre avec ses maigres moyens que d’envier les riches. « Tika biso tovanda » (fichez-nous la paix.) est un extrait du mixtape du même nom sorti en mars dernier.

« Semeki »

Dévoilé au début de ce mois, « Semeki » traduit en lingala par « beau-frère ou belle-sœur », le nouveau single est très apprécié à Kinshasa, la capitale congolaise. La vidéo fait un clin d’œil à Mobutu, président de l’ex-Zaïre, la coupe afro et les pantalons à pattes d’éléphant populaires dans les années 70. Le titre évoque d’une manière caricaturale ce qu’il considère comme une dérive et un relâchement des mœurs le fait d’enchaîner les histoires d’amour.