Germaine Kobo et Bella Lawson
Bio
Duo féminin, costumes wax fantastiques.
(cousus par des designers Togolais)
Germaine Kobo & Bella Lawson. (Découverte musicale).
Le hasard les réunit en 2017 dans les allées de la 13ème édition de Babel Med, le marché des musiques du monde qui se tenait alors chaque année à Marseille.
Première prise de contact, très vite suivie d’une jam sur le pouce Chez Loubess, une boutique d’art africain qui fêtait alors son anniversaire.
« Je joue sur ses morceaux, elle chante sur les miens » se souvient Germaine. « Enchantée par l’expérience, je l’invite sur quelques dates. ».
De jam en gig et de gig en concert, le duo s’inscrit à la deuxième édition du Prix des Musiques d’Ici, aussi appelé Diaspora Music Awards.
45 artistes dont notre duo, sont ainsi repérés à l’échelle nationale par un jury de professionnels.
« C’est notre premier gros truc » s'émerveille Bella, « on a beaucoup travaillé. ».
Cette année là, le jury récompense trois lauréats dont Germaine et Bella.
Le coup de foudre, véritable essence d'une rencontre musicale, offre des possibilités infinies. Se comprendre, fusionner et même se compléter. Même énergie de travail, même désir d’aller de plus en plus loin dans leur art, l'aventure de GKBL Afrofutur vient seulement de commencer.
Le duo se façonne désormais pour "up-viberiser" les scènes du monde entier.
« Nous sommes deux femmes africaines qui aimons le live » nous dit Germaine dont les origines s’enracinent en pays Kassaï, et sur les rives du fleuve Congo mais aussi en Wallonie.
Notre complicité naturelle s’y exprime librement » reprend à la volée Bella qui elle, vient du Togo, mais née au Tchad. Elles sont direct to disk comme disent les geeks aujourd’hui.
« Les codes, on s’en moque. On les laisse loin derrière pour mieux en jouer. On est dans l’action. Ce qui compte pour nous c’est d’être au plus juste de ce qu’on a envie de transmettre. Si, ça sonne, si c’est la sonorité qu’on veut… c’est bon. Mais attention, il faut que ça nous plaise à toutes les deux. Pas de compromis, on ne s’impose rien ! » rient-elles à l’unisson.
Même nom sur scène et dans la vraie vie, par quête d'honnêteté et de sincérité. Désir de créer, inventer, improviser sans retenue, essayer, l’essentiel c’est de tout s’autoriser. Chaque concert est l’occasion de nombreuses inventions, d’expressions. Du mélange de musique traditionnelle (représentant le monde de Bella) à la création de musique électronique (interprétée par Germaine).
En Lingala ou en mina, ces Lauréates 2018 du Prix Musiques d’ici Music Awards, présentent un Show-case à Visa for Music en 2019, à Rabat (MA).
Souvent qualifiées d’afro-punks pour la franche radicalité de leurs choix artistiques, elles revendiquent l’afro-futurisme de quelques géniaux précurseurs : Sun Ra, King Sunny Ade, Lee Scratch Perry, George Clinton pour ce qui est de la musique, James Blood Ulmer pour la guitare ou Jean Paul Mika (Congo Kitoko) pour les arts graphiques…
A leur instar, elles...