Nampé Sadio Traoré
Bio
Né en 1980 à Kayes au Mali, l’auteur, compositeur, guitariste et chanteur, Nampé Sadio Traoré, surnommé le « chouchou des femmes », est issu d’une famille de griots spécialiste de musique mandingue. Son père, Sadio Traoré, compositeur et multi-instrumentiste est membre du fameux groupe Super Biton de Ségou, tandis que sa mère, Adiaratou Diagne, originaire de Kayes mais d’origine sénégalaise, est une grande diva du chant griotique. C’est donc tout naturellement que Nampé Sadio s’initie très jeune aux chants et instruments avant de s’imposer comme le représentant de la nouvelle génération de chanteurs maliens. Apportant un souffle nouveau à la musique traditionnelle malienne, Nampé Sadio n’hésite pas à injecter d’autres sonorités à sa musique (mbalax, de par sa mère) et à s’enrichir de nombreuses collaborations (Salif Keïta, Amadou et Mariam, artistes du mouvement hip hop malien)…
Il faudra attendre l’année 2004 et la sortie de son single Maman pour entendre son style tiré de la musique mandingue et donné par des instruments comme le ngoni, la calebasse, la kora, le balafon ou la guitare acoustique. Réalisé avec le producteur-arrangeur Olivier Kaba et des artistes comme Djéli Moussa Kouyaté ou Samba Diabaté, Mama est vendu à plus de 10.000 dès sa parution au Mali. Nampé Sadio sera nommé Révélation des Tamani (victoires de la musique malienne) au Festival de Ségou 2005.
Dans ce ingles, Nampé Sadio traite souvent avec humour, parfois avec gravité, de la recomposition familiale, des enfants, des relations homme-femme et de la vie quotidienne malienne. En 2009, son disque Tatounou parlant de la crise économique avec les mots de la rue connaît un succès immédiat l’installe définitivement dans le milieu musical malien.
Souvent entouré de Samba Diabaté (guitare, ngoni), Madou Diabaté (ngoni, tama), Vieux (basse), Adama Traoré (batterie) et Madou Diabaté (kora), Nampé Sadio interprète ses propres compositions ou des morceaux du répertoire traditionnel de la musique mandingue, notamment de kora, comme « Douga », « Maliden », « Kaïra » ou encore « Douga »…